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Soutien de scolaire des parents pour leurs propres enfants

Bien le connaître pour mieux l’aider à étudier

C’est une évidence de dire que nous sommes tous différents même si nos ressemblances font de nous les représentants d’une même espèce. On oublie souvent lorsqu’il s’agit d’apprendre que notre esprit n’est pas la seule composante active impliquée. Aussi chaque individu et à fortiori chaque élève utilise, en situation d’apprentissage, son potentiel sensoriel, émotionnel et cognitif. Mieux apprendre et mieux retenir, c’est avant tout trouver la méthode d’apprentissage qui correspond donc à ses prédispositions. Pour accompagner efficacement votre enfant dans son apprentissage, vous pouvez l’aider à les déterminer pour respecter son rythme et trouver les méthodes d’apprentissage qui lui conviennent le mieux et ce en complément d’un soutien scolaire adapté.

Retenir, c’est ainsi utiliser ce que nous ressentons, éprouvons et comprenons pour inscrire dans la durée les informations étudiées. Autrement dit retenir, c’est utiliser nos sens, notre cœur et notre esprit.

Votre enfant est-il visuel, auditif ou kinesthésique ?

Les sens, les émotions et leur empreinte cognitive nous servent à appréhender le monde et sont une source d’informations indispensables à la prise de décision.

Il s’agit ici de déterminer lequel de ses sens est le plus important dans le fait de comprendre et d’intégrer. Il peut s’agir d’un fonctionnement d’apprentissage plus visuel, auditif ou kinesthésique (besoin de ressentir, participer, toucher, agir, imiter, donc être physiquement actifs pour apprendre). En fonction du sens prédominant, certaines manières de travailler doivent être privilégiées :

  • Si la vue est prédominante dans ses apprentissages, il se rappelle plus facilement ce qu’il a vu (schémas, photos ou écrits au tableau). Il aime travailler à l’aide d’images, cela l’aide à comprendre et retenir.

Quelques exemples d’amélioration : votre enfant peux dessiner et, quand il mémorise, il ne doit pas hésiter à associer des images à la matière qu’il révise. A partir du collège ou du lycée, il peut réécrire les parties qui lui posent problème sous forme de carte mentale par exemple, et rendre ses fiches de cours agréables à regarder, claires et précises ;

  • Si l’ouïe est prédominante dans ses apprentissages,  il a besoin de l’entendre et de réciter à voix haute.

Quelques exemples d’amélioration : il doit être encore plus attentif en cours car c’est là qu’il enregistrera une grande partie de ses leçons. Il apprendra également mieux en discutant de ses cours avec des personnes compétentes (ex : son professeur à l’école, son professeur particulier…) ;

  • Si il a une personnalité kinesthésique, il est très sensible aux émotions, aux ambiances et aux événements. Il aime le concret et les expériences. Il est intuitif et connaît souvent les réponses sans toujours savoir comment il fait. Sa motivation varie beaucoup selon son professeur.

Quelques exemples d’amélioration : il doit faire des liens entre ce qu’il apprend et ce qu’il a déjà vécu d’un point de vue sensoriel ou émotionnel. Lorsqu’il étudie, il peut manipuler des objets (gomme, crayon, balle anti-stress,…), et lorsqu’il manipulera à nouveau ces objets, ses cours lui reviendront. Il aura plus de facilité à comprendre ou retenir si le cours l’a impliqué physiquement ou si il a été ému.

Connaître le type d’apprentissage favori de votre enfant

Quand et comment votre enfant apprend-il le mieux ?

En observant ses habitudes et en le questionnant, vous pouvez aussi aider votre enfant à identifier les situations qui favorisent un travail efficace.

Certains enfants préfèrent s’isoler dans leur chambre pour travailler au calme sans stimuli extérieurs et c’est souvent le cas des enfants sensibles à personnalité kinesthésique. D’autres ont besoin d’échanger à plusieurs et de s’entraider. Respecter sa propre nature a son importance pour augmenter ses facultés d’apprentissage.

Selon les enfants, certains moments de la journée ou de la semaine sont plus propices aux apprentissages et aux révisions. Il peut être plus concentré le matin, l’après-midi, en soirée ou le week-end. L’expérience montre toutefois qu’un travail quotidien (quelques minutes pour chaque leçon) augmente de manière significative la compréhension et l’intégration des connaissances.

Il est important de lui rappeler également qu’une atmosphère studieuse, seul ou à plusieurs, est plus adaptée à la réflexion et à la mémorisation. Les écrans, à part de manière occasionnelle pour rechercher des informations complémentaires, ne sont pas les amis d’un apprentissage efficace et durable. Il y a un temps pour jouer et un temps pour travailler. Leur usage excessif est bien sûr chronophage et tend à fatiguer les yeux, provoquer des migraines et réduire les capacités de concentration.

Quels sont les facteurs de stress ? Comment l’aider à réduire son stress ?

Le stress pour un élève est tout à fait normal quand il se produit de manière occasionnelle (avant un examen par exemple) et avec une intensité modérée. Lorsqu’il est intense et chronique, le stress devient néfaste pour le travail de l’élève, et même pour sa santé. En effet, le stress nuit à la concentration donc à l’intégration et à la compréhension des cours, il peut faire perdre les moyens en situation d’évaluation et peut même rendre malade (on parle de désordre psychosomatique). Il est donc indispensable de repérer les facteurs de stress chez votre enfant afin de l’aider à trouver des solutions.

Communiquez régulièrement avec lui pour l’inciter à se confier. Certains changements d’attitude sont autant de signaux d’un mauvais stress comme une perte d’appétit, un sommeil perturbé, de la tristesse ou de l’irritabilité.

Parler avec lui de ses difficultés émotionnelles est l’une des clefs pour évacuer, dédramatiser la situation et trouver des solutions durables. Le meilleur ennemi du stress, c’est la réduction des incertitudes et donc la mise en place d’une méthode de travail efficace qui augmente la confiance en soi. Vous pouvez ainsi  revoir avec lui sa méthode de travail, lui proposer de l’aider dans ses révisions, d’associer le jeu et le plaisir par le biais d’exercices ludiques comme des Q.C.M, des devinettes ou des anecdotes.

Si le stress est important avant un cours qui semble anodin, le blocage peut provenir de son environnement scolaire, il peut s’agir par exemple de difficultés relationnelles avec certains camarades. Parler avec lui reste le meilleur moyen de résoudre cette difficulté.

Les enfants kinesthésiques sont plus émotifs et sont davantage sujets au stress. Il est alors important d’engager un dialogue avec eux pour comprendre leurs difficultés, réduire leur stress en les rassurant et désamorcer les crises émotionnelles latentes. Il peut s’agit par exemple d’un engagement affectif positif ou négatif très important vis à vis d’un professeur.

J’aime pas mon prof !…ou plutôt c’est lui qui m’aime pas!

Vous pouvez, lorsque le désamour est important dans une matière et/ou avec le professeur concerné, entendre ses arguments et également lui apporter une vision plus juste et nuancée de la situation. Vous pouvez également rencontrer le professeur avec votre enfant afin de modifier le regard qu’il porte à son égard.

Pour abaisser le stress de votre enfant, vous pouvez également :

  • L’aider à avoir davantage confiance en lui grâce à des encouragements. L’encourager en toute circonstance, en soulignant bien sûr ses erreurs et en valorisant encore plus ses points forts. Ne remettez pas en cause ce qu’il est mais plutôt ce qu’il fait. Évitez par exemple les étiquettes du type:

tu es nul en maths… tu n’est pas organisée…

Préférez à des jugements définitifs des conseils méthodologiques pour s’améliorer :

pour éviter les erreurs d’inattention, n’oublie pas de te relire…Si tu t’organises mieux, tu gagneras du temps dans tes devoirs et tu pourras jouer plus longtemps…

Conseillez-lui une activité extra-scolaire qu’il aime bien et qui le valorise ;

  • Veiller à ce qu’il dorme bien et qu’il mange équilibré. Un mauvais sommeil et/ou une alimentation déséquilibrée augmente la fatigue, le mal-être physique et par conséquent le stress. Il est également important pour lui de pratiquer une activité sportive ou d’avoir des loisirs pour se détendre et évacuer le surcroît de pression ;
  • Veiller également à limiter son exposition aux écrans (smartphone, ordinateur…) qui utilisés en excès ont un effet négatif reconnu sur la santé et le stress notamment.

A suivre…

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